• sont des douleurs musculaires classiques, suite à une fatigue musculaire (fin de match, épuisement chronique, reprise, entrainement intensif);
• exemple : Elise BUSSAGLIA et ses collègues lors de France-Brésil en 8e de finale de la Coupe du monde 2019
• peuvent disparaître avec du repos, des étirements doux, du chaud pour un effet myorelaxant, des massages spécifiques type ponçage musculaire, une bonne alimentation et une hydratation suffisante;

L’ élongation est une douleur vive par des microdéchirures musculaires. Le/la sportif(ve) ressent une raideur ou des courbatures lors du sport et/ou après. Le joueur risque de continuer à s’entrainer alors que cette blessure nécessite un arrêt de plusieurs jours.

Le claquage arrive en pleine course et oblige le sportif à s’arrêter net. La déchirure musculaire est le stade plus avancé du claquage : les fibres musculaires se sont partiellement ou totalement arrachées, provoquant une douleur intense.

Il faudra un suivi du médecin du sport, du repos forcé (de 10 jours à 3 mois) pour la reconstruction du muscle, et une rééducation musculaire adaptée. En effet, un sportif peut ne pas retrouver son niveau suite à une blessure de ce type.

90% de ces blessures musculaires ont lieu sans contact. Muscles les plus touchés : ischio-jambiers, quadriceps, adducteurs.   

Exemple : Zinedine Zidane et sa déchirure de quadriceps gauche en 2002, ou les pubalgies chez les footballeurs.

C’est LA blessure la plus classique au football, allant de la simple petite entorse qui mettra que quelques jours/semaines à se cicatriser à l’entorse qui nécessitera une opération et une rééducation en profondeur.

Elle est souvent située sur le côté extérieur de la cheville car ce mouvement de torsion du pied est très sollicité au football (passe, tacle, shoot, mauvaise réception, pied dans un trou…).

Exemple : Neymar Jr. en 2018 ou les chevilles fragiles de David Trézéguet ou de Thierry Henry.

Conseils : suivi médical, immobilisation de la cheville, glaçage, élévation du pied, repos total, puis ostéopathie, rééducation et proprioception de la cheville.

Sur le terrain, les genoux subissent de nombreux mouvements en torsion (souvent aphysiologique) pouvant donner des entorses légères voire des ruptures ligamentaires complètes des ligaments croisés (surtout ligament croisé antérieur).

Le joueur peut être amené à s’arrêter quelques mois/ 1 an voire envisager l’arrêt complet de sa carrière. La physiologie des membres inférieurs accentuée (valgus) et l’empreinte hormonale lors cycles menstruels chez les femmes pourraient être des facteurs favorisant une laxité ligamentaire et de possibles blessures aux genoux notamment chez les footballeuses.

Il est primordial de veiller à bien s’échauffer, travailler les muscles stabilisateurs du genou en prévention de syndrome rotulien.

La tendinite est l’inflammation des tendons entrainant une douleur variant selon l’étendue de l’inflammation et la zone touchée.

Souvent située sur le muscle tenseur fascia lata au football, vous connaissez surement le nom « syndrome de l’essuie-glace ». Les tendinites sont souvent dues à une mauvaise alimentation, une insuffisante hydratation, de mauvaises chaussures (moins d’amortis et de souplesse dans les chevilles ce qui risque de tirer à tort sur les muscles au-dessus), un manque d’étirement.

La contusion peut sembler très banale et non importante, or un hématome, suite à un choc direct très violent, peut est la preuve de lésions tissulaires importantes pouvant se fixer en profondeur et amenant un handicap sur le long terme (douleurs locales, muscle affaibli, mauvaise récupération tissulaire locale…).  Conseils : porter des contentions ou des protège-tibias.

La périostite (inflammation de la couche externe de l’os, souvent sur le tibia antérieur) et les fractures de fatigue sont les atteintes osseuses les plus classiques au football.  

Ces deux atteintes peuvent mettre des semaines voire des mois à se rétablir, car leur apparition est synonyme de traumatisme sur un matériau (l’os) qui est un des éléments les plus solides du corps humain.

La récupération ne sera pas toujours sans séquelles : gène, douleurs articulaires type inflammatoires, diminution de mobilité, raideur qui s’installe…

Conseils : privilégier de bonnes chaussures, travailler sur un drop avec un amortis (pas trop dur, ni synthétique) avec un entrainement progressif et adoptez une alimentation alcaline et une bonne hydratation. Comme pour les cas d’entorse, pour ôter l’inflammation de la périostite, vous pouvez glacer à répétition, immobiliser la jambe tant que possible, et vous accorder du repos sportif.