Avant toute prise en charge ostéopathique de vos troubles gynécologiques, je vous invite à consulter un médecin au préalable pour écarter toute cause médicale à l’origine de vos douleurs.
Non, il n’est pas « NORMAL » de souffrir avant, pendant ou après ses règles. Les douleurs et troubles du SPM ne sont pas à minimiser et il faut oser consulter des professionnels pour les prendre en charge.
En tant qu’ostéopathe spécialisée en douleurs pelvi-périnéales (périnéo-gynécologie), il me tient à cœur d’accompagner mes patientes dans leurs problématiques pour tendre vers un bien-être.
Lors de cette prise en charge spécifique, je prendrai le temps de vous écouter m’exposer vos motifs de consultation, l’apparition de ces douleurs et comment celles-ci impactent votre vie.
Même s’il n’existe pas de cause universelle pour le SPM, certaines patientes peuvent indiquer des terrains de prédilection pour celui-ci.
De plus, il ne faut pas résumer le SPM en symptômes uniquement physiques : il existe de nombreuses répercussions sur le psychologique.
L’ostéopathie peut être envisagée comme une solution naturelle pour vous soulager, ceci parfois sur du moyen à long terme !
Lors de la consultation ostéopathique, l’examen de votre corps permettra de mettre en évidence des zones en dysfonctionnement pouvant être à l’origine ou participant au SPM.
Pour se faire, votre corps sera compris comme un « tout » et non uniquement centré sur votre zone gynécologique. Au cours des séances, j’investiguerai :
- La sphère digestive : rectum, côlon, intestins, estomac, tensions abdominales, diaphragme… ;
- La sphère gynécologique : utérus, ovaires, vessie… ;
- L’équilibre du bassin : équilibre osseux (sacrum, coccyx, iliums, symphyse pubienne) et physiologique (périnée, respiration…) ;
- La sphère musculo-squelettique : pour réduire les tensions musculaires, articulaires, ligamentaires surtout dans la région du petit bassin mais également à distance de celui-ci ;
- La sphère crânienne : pour travailler sur le système nerveux autonome (SNA) et sur le plan hormonal ;
- La sphère vasculaire et lymphatique : le SPM s’expliquerait entre autres par une hyperméabilité des vaisseaux sanguines vers les organes du petit bassin, donnant une stase vasculaire et une inflammation chronique de la zone avant l’apparition des cycles menstruels ;
- La sphère émotionnelle : en travaillant toujours sur l’équilibre du système neuro-végétatif (ou SNA) et sur les zones de tensions ayant un impact émotionnel également (anxiété, stress, angoisses etc..).
Pour conclure, le SPM existe bien, il est différent selon chacune des femmes concernées par celui-ci, et il n’existe pas de recette miracle pour le gérer ou le diminuer. L’ostéopathie gynécologique est un premier pas dans sa prise en charge.