Suite à un choc physique et/ou émotionnel, votre corps va mettre en place une succession d’étapes pour littéralement « survivre ».
Lors de la réaction d’alarme, votre corps sécrète des hormones pour réagir face à cet évènement (notamment l’adrénaline) ce qui accélère certains processus physiologiques comme le battement du cœur, la respiration, la circulation sanguine…De plus, une autre hormone (le cortisol) est également libérée ayant un rôle anti-inflammatoire mais provoque aussi une chute des défenses immunitaires.
Si les mécanismes (neuro-hormonaux et nerveux) que votre corps avait mis en place n’ont pas permis un « soulagement » ou une « réparation » de la situation, votre organisme mettra tout en œuvre pour vivre malgré la présence du stress.
Cette « abdication » demande une grande consommation d’énergie et donc un épuisement chronique du système. Des gênes, des troubles et des douleurs apparaitront comme des signaux d’alarme/d’aide produits par votre corps.
En excès, les perturbations nerveuses et hormonales qu’engendre un stress trop important, détériorent certaines régions cérébrales comme le système lymbique (responsable des émotions et de la peur) et diminuent la faculté d’adaptation du corps humain qui reste dans des schémas métaboliques d’agressions. Se créer alors un cercle vicieux entre anxiété et stress.