LES TROUBLES DE LA MÂCHOIRE EN OSTÉOPATHIE
juin 13, 2020
MES 16 CONSEILS EN CAS DE VULVODYNIE, VESTIBULODYNIE, VAGINISME ET DYSPAREUNIE
juillet 11, 2020
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ZOOM SUR LA VULVODYNIE ET LA VESTIBULITE PAR VOTRE OSTEO

Douleur intense sur vos parties intimes ? Sensation de brûlure vive ou de déchirure ? Consultez un ostéopathe vulvodynie à Lyon !
Et si un ostéopathe spécialisée, en complément de votre suivi médical, pouvait vous aider ?

QUELQUES NOTIONS SUR LES DOULEURS VULVAIRES :

Dyspareunie : douleur apparaissant pendant ou après des rapports sexuels.

Vaginisme : contraction involontaire du muscle périvaginal amenant toute pénétration vaginale impossible (dyspareunie).

Clitorodynie : douleur située sur la zone du clitoris.
Fissures vaginales : petites déchirures de la peau situées à l’entrée du vagin, souvent apparaissant pendant ou après un rapport sexuel.

 

La Vulvodynie est une douleur chronique (plus de 6 mois) située dans la région vulvaire. Les vulvodynies peuvent être :

  • Très locales sur certaines parties de la région vulvaire comme le clitoris, la zone urétrale, le vestibule, l’entrée du vagin.
  • Ou peuvent être diffuses jusqu’à donner des douleurs dans l’ensemble du périnée

 

Les vulvodynies peuvent être primaires ou secondaires.

  • Vulvodynie primaire: les symptômes existent depuis toujours (depuis l’enfance ou l’adolescence) et sont mis en avant lors des premiers rapports sexuels ou lors d’insertion de tampons par exemple.
  • Vulvodynie secondaire : les douleurs apparaissent après plusieurs années, elles n’ont pas toujours existé.
  • Vulvodynie provoquée : les douleurs sont engendrées lors d’un contact physique sur la région vulvaire

La Vestibulite = Vestibulodynie est la forme la plus fréquente de vulvodynie. Les douleurs sont localisées sur la vulve, précisément sur le vestibule (région en forme de U, entre les petites lèvres et l’entrée du vagin.). Très souvent, le gynécologue ne trouve pas de lésion à l’examen gynécologique sur cette région et le diagnostic de vulvodynie/vestibule est donc un diagnostic fait par un « diagnostic d’exclusion ». Consultez un ostéopathe vulvodynie à Lyon.

 

Une vestibulodynie peut être responsable d’un vaginisme par appréhension de la douleur ou diffusion des douleurs du vestibule jusque vers le vagin pendant un rapport sexuel par exemple.

S’agissant de douleurs chroniques très invalidantes, une approche pluridisciplinaire (médecins, ostéopathie, acupuncture, kinésithérapie, sage-femme…) des vulvodynies est essentielle afin d’améliorer au mieux vos douleurs. Prenez rendez-vous chez un ostéopathe vulvodynie à Lyon.

Vulvodynies - Vestibulodynies en chiffres :

2 millions de femmes pourraient être touchées.

15% des femmes sont atteintes de douleurs périnéales et vulvaires au cours de leur vie.

Concerne la femme sexuellement active et la femme ménopausée

« Nouvelle maladie », la vestibulodynie est plus reconnue depuis 10 ans environ

VULVODYNIE : FERTILITE (?) ET HANDICAP

La vulvodynie n’est pas responsable de trouble de la fertilité à proprement parlé mais induit des complications sur la conception. Les rapports sexuels étant difficiles à réaliser, voire sont évités par les patientes. Durant le suivi ostéopathique que je propose à mes patientes ayant des vulvodynies, je prends également aussi en compte les projets de grossesse.

Dans le même sens, les vulvodynies impactant sur le physique mais également sur le moral de mes patientes, il m’est important d’être à leur écoute. Prenez rendez-vous chez un ostéopathe vulvodynie à Lyon.

Causes :

Les différentes causes possibles de vulvodynie sont encore sujettes  à débat pour les médecins et spécialistes gynécologiques. La vulvodynie serait due à une « hypersensibilité », une douleur neurogène ayant une origine centrale ou périphérique.

Les causes principales de vulvodynie seraient :

  • Contracture musculaire causant une atteinte des nerfs de la zone périnéale
  • Névralgie pudendale, syndrome myofascial, déséquilibre neurovégétatif…
  • Trouble hormonal : règles, changement de pilule, pilule prise sur une longue période, ménopause
  • Prise de médicaments ou de produits locaux : antibiothérapie locale ou générale, gels douche vaginaux, savons parfumés
  • Terrain gynécologique : vaginite à répétition par candidose ou mycose ou herpès, IVG, accouchement, épisiotomie, avortement, intervention chirurgicale sur le périnée
  • Physiques/traumatiques : orgasme intense, premier rapport sexuel, rapport sexuel plus « violent », utilisation d’objet en intravaginal, choc direct sur la zone (vélo, équitation, chute)
  • Psychologiques : dépression, choc émotionnel, rupture sentimentale, deuil, changement de partenaire sexuel
  • Autres syndromes douloureux : lombalgie chronique, colopathie, constipation chronique, migraine, fibromyalgie, cystite interstitielle, bruxisme ….
  • A priori, les abus et violences sexuels ne sont plus admis comme causes possibles de vulvodynies. Je préfère ne pas les écarter néanmoins lors de la prise en charge de mes patientes.
Signes :

Localisation organes externes féminins (vestibule), et/ou en intra-vaginal;

Sensation d’échauffement, d’irritation, de brûlure, de vive coupure, de décharge, d’objet interne, de lame de rasoir;

Intensité de faible à très intense;

Horaires : apparition de manière spontanée, épisodique (seulement au contact/frottement) ou de manière constante et continue;

Parfois les douleurs sont entrecoupées de périodes de rémission;

Douleur locale ou au contraire qui diffuse dans toute la région pelvi-périnéale;

Dyspareunie (douleurs lors d’une pénétration) est associée très souvent;

Douleurs insupportables lors d’un contact sur le zone, lors de l’introduction de tout corps étranger dans le vagin (doigt, tampon périodique, etc.)., pendant un rapport sexuel, lors d’une position assise prolongée, en croisant les jambes…;

Impossibilité de porter des sous-vêtements et des vêtements serrés;

L’examen gynécologique est très douloureux, voire insupportable voire non faisable (introduction spéculum impossible) selon les patientes;

Anxiété, peur, dépression face à cette douleur intense, inconnue et mal comprise;

Sensation de culpabilité, d’impuissance, d’être faible ou inutile;

Tensions dans le couple, baisse de libido, frustration sexuelle et sentiment de honte et de blâme;

Désir de grossesse remis en doute, voire désespoir de tomber enceinte.

JE PENSE AVOIR UNE VULVODYNIE, QUE DOIS-JE FAIRE ?

1) Consulter votre gynécologue afin de réaliser un examen gynécologique et d’autres examens supplémentaires si besoin (échographie, examen sanguin).

Le diagnostic de vulvodynie se fera sur l’examen clinique qu’un spécialiste (gynécologue, dermatologue, sage-femme…) pourra réaliser (si besoin : Annuaire des Clés de Vénus).

Le Test du coton-tige ou « test du Q-tip » est le test de référence pour confirmer une vestibulodynie, en appliquant le coton-tige sur le vestibule recréant la douleur immédiatement ce qui révèle un test positif. En dehors de ce test, l’examen gynécologique se révèlera bien souvent tout à fait normal. Un prélèvement bactériologique peut être réalisé pour éliminer toute hypothèse d’infection gynécologique.

Dr Prunaret-julien (gynécologue), Dr Ronger salve (dermatologue) et Sophie Rochet (médecin, psychothérapeute et sexologue) à Lyon.

Il est également préférable de consulter un ostéopathe vulvodynie à Lyon.

 

2) Il n’existe pas de traitement unique pour les vulvodynies, votre gynécologique spécialiste pourra vous présenter différents traitements pouvant soulager vos douleurs. L’efficacité du traitement dépendrait de la prise en charge médicale, de la compréhension de l’aspect psychologique de ces douleurs, de l’implication de la patiente. Plus la pathologie sera prise en charge rapidement et de manière efficace, plus les possibilités de soulagement et de guérison se multiplient.

    • Crèmes hydratantes : pour prévenir et cicatriser les fissures vaginales, permettre une hydratation locale et un assouplissement des tissus. Sélectionnez des crèmes hydratantes sans parfum et avec le moins d’ingrédients possibles (sinon risque de brûlure ou de douleur)
    • Les crèmes à base d’œstrogènes pour les sécheresses vaginales permettent de réhydrater la muqueuse vaginale.
    • Les gels ou crèmes anesthésiantes peuvent être utilisés soit avant/après les rapports pour calmer la douleur, ou bien en traitement de fond pour désensibiliser la zone douloureuse notamment lors des exercices.
    • Différents traitements médicamenteux sont possibles et seront adaptés selon la patiente si nécessaire : antifongique, antibiotiques, anti inflammatoires, antalgiques, anxiolytiques…
    • Les injections locales d’anesthésiques (lidocaïne) ou de corticoïdes directement dans la zone enflammée en cas d’échec des premières thérapeutiques.
    • A ces traitements, je vous conseille de suivre un traitement permettant de maintenir et restaurer une flore vaginale et intestinale correctes.

3) La vestibulectomie, acte chirurgical, n’est nullement une solution miracle et sera proposée par votre médecin que si l’ensemble des autres traitements ont été un échec. L’acte chirurgical, le rapport bénéfice/risque de l’opération, le temps de cicatrisation, les conséquences psychologiques sont des paramètres que la patiente devra prendre en compte avec les médecins. Le taux de réussite de cette intervention n’est pas très bien cerné, mais les résultats vont de « soulagement » à « rémission totale » en passant par « aggravation des symptômes », d’autant plus en France où cette opération chirurgicale est de plus en plus délaissée à la place de d’autres opérations peut être plus efficaces. Consultez un ostéopathe vulvodynie à Lyon.

4) Une prise en charge multidisciplinaire alliant plusieurs spécialistes (sage-femme, kinésithérapeute, ostéopathe vulvodynie à Lyon) permet d’obtenir une prise en charge plus complète de vos douleurs. 

hand-love

JE SUIS UNE OSTEOPATHE VULVODYNIE À LYON DANS LES DOULEURS PELVIENNES DONT LES VULVODYNIES ET VESTIBULODYNIES :

Le périnée, ce fameux petit hamac musculaire, est le support de vos organes, de vos pressions, de votre histoire !

Il peut donc accumuler de nombreuses tensions dans le temps : accouchement, chute sur les fesses, se retenir d’aller aux toilettes plusieurs heures, constipations chroniques, hémorroïdes…

Lors de vulvodynies avec des causes médicales retrouvées (infection gynécologique, kyste ovarien…), l’ostéopathie ne pourra vous aider en première action : je vous invite à consulter un médecin.

Lors de vulvodynies avec une origine psycho-émotionnelle, l’ostéopathie peut vous aider à mieux gérer vos émotions pour réduire les réactions psycho-somatiques corporelles, vous aider à mieux respirer et vous apprendre à vous réapproprier votre corps.

En cas d’infection chronique comme une cystite chronique, l’ostéopathie ne traitera pas l’infection en elle-même mais s’occupera de prévenir une possible énième crise.

En tant qu’ostéopathe spécialisée en douleurs pelvi-périnéales, je suis amenée à recevoir au cabinet de nombreuses patientes atteintes de vulvodynie, vestibulodynie, de vaginisme et de dyspareunie. Lorsqu’une patiente arrive au cabinet pour un tel motif, il m’est primordial d’écouter son parcours de soin (souvent très long), sa plainte, son historique, les causes possibles de ses douleurs et la spécificité de ses douleurs.

Le but est que je puisse comprendre précisément ses douleurs et pouvoir lui proposer un protocole de suivi ostéopathique adapté. J’ai expliqué à la patiente comment je travaille, comment se dérouleront les séances, et quels objectifs nous pouvons  fixer ensemble.

 

Dans protocole de traitement ostéopathique de vulvodynie/vestibulite, je réalise :

  • Un travail des liens biomécaniques en rapport avec votre zone pelvienne comme les lombaires, votre rachis, le sacrum, le coccyx, les iliums, la symphyse pubienne, les coxo-fémorales… S’il existe un manque de mobilité au niveau de vos lombaires, vous pouvez avoir un déséquilibre du bassin et avoir des tensions sur l’ensemble d’un coté de votre zone pelvienne par exemple. Il est essentiel de libérer les dysfonctions ostéo-articulaires et myofasciales retrouvées sur la zone pelvi-périnéale.
  • Un travail de la zone vaginale, de la zone utérine et des organes voisins: agir sur les organes du petit bassin permet au vagin et à l’utérus d’avoir une meilleure « mobilité », une meilleure détente et de se retrouver dans un contexte viscéro-musculo-squelettique plus équilibré.
  • Un travail des moyens d’attache de votre utérus : travailler les ligaments pelviens comme les ligaments utéro-sacrés via la mobilité sacrée ou le travail des organes du petit bassin, permet d’améliorer la mobilité localement et rendre une meilleure « élasticité » aux tissus.
  • Un travail tissulaire des zones avec des pertes de mobilité, des sensations de « fixations » des tissus ou organes du pelvis pouvant affecter les axes de mouvement physiologiques du vagin et/ou utérus.
  • Un travail digestif: si votre sphère digestive est soumise à des tensions ou des troubles, vous risquez d’avoir un mauvais équilibre entre votre caisson abdominal et votre caisson gynéco-uro-anal.
  • Un travail neurologique: la zone pelvienne est soumise à de nombreux capteurs sensoriels (sensation chaud/froid, orgasme…), neurovégétatifs et neurologiques (nerf pudendal, nerf clunéal, plexus sacré…).
  • Un travail vasculaire: la sphère gynécologique a besoin d’un bon apport vasculaire afin d’assurer toutes les fonctions viscéro-gynéco-uro-fécales.
  • Un travail psycho-somatique pour diminuer les symptômes de dyspareunie et d’atténuer vos réactions corporelles tout en vous reconnectant avec votre corps.
  • Un travail de la respiration via le diaphragme pour permettre une meilleure coordination entre le caisson abdominal et le caisson pelvien.

 

Je réalise au départ un suivi ostéopathique comportant 3 séances ostéopathiques pour mettre en place un protocole adapté à votre vulvodynie, votre historique et vos douleurs. Dès la première séance ostéopathique, il est possible de sentir une amélioration de vos douleurs, amélioration qui devrait continuer à se renforcer au cours des séances suivantes.

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