La Progestérone :
Produite en grande quantité par l’ovaire puis le placenta, elle assure l’implantation de l’embryon et l’épaississement de la paroi utérine.
Elle a un effet « décontractant » sur les parois veineuses, entraînant une hypervolémie corporelle (augmentation du volume sanguin) physiologique durant la grossesse.
A partir du 4ème mois, la progestérone placentaire est métabolisée aux 3/4 dans l’organisme maternel, le 1/4 restant par le fœtus. Couplé avec l’œstrogène, elle favorise le développement des glandes mammaires et la lactation. Une partie de la progestérone est par ailleurs utilisée par le bébé pour la fabrication d’autres hormones comme l’adrénaline et la testostérone.
Les sentiments d’épanouissement et de plénitude, d’envie de dormir viennent aussi de la PG. Elle peut engendrer le relâchement des muscles lisses (comme les intestins, le cœur) entraînant constipation, reflux, mauvais retour veineux et évanouissement par baisse de tension. Son taux chute brutalement en fin de grossesse afin de permettre la contraction des fibres musculaires de l’utérus durant les contractions.