OSTEOPATHIE ET LES DOULEURS PELVI-PERINEALES : LA NEVRALGIE PUDENDALE MAIS PAS QUE …
août 24, 2019
OSTEOPATHIE : UNE AIDE NATURELLE POUR L’ASTHME ?
septembre 7, 2019
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OSTEOPATHIE : UNE AIDE NATURELLE POUR L’ASTHME ?
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Vous trouverez ici mes conseils (non exhaustifs) pour vous aider avec vos douleurs pelvi-périnéales ressemblant aux douleurs de type névralgie pudendale ou autre. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

Rencontrer des spécialistes de ces douleurs :

Si vous avez des douleurs pelvi-périnéales, il est essentiel de consulter des spécialistes (ostéopathe périnée à Lyon), qui pourront établir un diagnostic médical, éliminer de nombreuses pistes médicales et vous accompagner dans la prise en charge de ces douleurs. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

Lors du suivi ostéopathique, je peux vous fournir une liste de contacts de type Médecins, neurologues spécialisés, centres anti-douleur…

Etre bien entouré(e) :

Ces douleurs étant si handicapantes physiquement et psychologiquement, il me parait important d’être à l’écoute des patients ayant des douleurs pelvi-périnéales.

Médecins, neurologues, kinésithérapeutes, ostéopathes, psychologues … il est essentiel que vous soyez entouré(e) de professionnels investis et connaissant ces douleurs. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

Je travaille avec d’autres spécialistes (sophrologue, naturopathe, kinésithérapeute, acupunctrice…) de manière intense afin de bien encadrer les patients.

Retrouvez la liste de ces professionnels en fin d’article ! 

Associations sur ces douleurs car non vous n’êtes pas seul(e) !  : AINP, ARREP,  Pudendalsite et RDCP.

Votre Ostéopathe

Le suivi ostéopathique implique de redonner une mobilité articulaire, une motilité organique, une détente des tissus et un équilibre à l’ensemble de votre corps afin de diminuer voire faire disparaitre vos douleurs. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

S’agissant de douleurs chroniques, je débute mon protocole par 3 séances ostéopathiques espacées de 3 semaines chacune pour mettre en place les bases du traitement et voir si les bénéfices se font sentir ou non.

Les séances se poursuivent si nécessaire, selon le patient et ses douleurs. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

La kinésithérapie :

Cette thérapie est un complément au suivi ostéopathique (et non un remplacement !). Via des techniques internes et/ou externes supplées à des machines pouvant relâcher la zone pelvi-périnéale, le kinésithérapeute spécialisé en douleur pelvienne va ôter les tensions musculaires et réadapter votre corps.

Les exercices de Kegel pour la rééducation périnéale peuvent être utiles pour un meilleur contrôle de la douleur.

La Técarthérapie

Les appareils comme les TENS sont prescrits par les médecins (neurologue, algologue, médecin traitant…) et peuvent vous apporter un effet antalgique via le courant électrique diffusé dans votre corps.

Attention, votre médecin spécialisé en douleurs pelviennes doit vous indiquer où placer les électrodes selon VOTRE douleur.

Lien pour tout savoir sur le remboursement d’un appareil TENS.

La douleur, un message à entendre et à comprendre :

La douleur est un signal d’alerte de votre corps et surtout de votre cerveau signifiant que votre nerf ou qu’un composant de votre corps souffre. Une prise de conscience de la douleur et de son corps est une arme clé pour prévenir sa survenue et son intensité. Pour intégrer cette douleur, vous serez peut-être amené(e) si besoin à consulter acupuncteur, sophrologue, hypnothérapeute…

Gérer sa douleur, son stress, ses émotions :

Lorsqu’un individu est soumis sans cesse à des douleurs, son corps en pâtit (« pathos » du grec : souffrance, passion, affect, douleurs) physiquement et mentalement. Il est essentiel de travailler ce ressenti vis-à-vis de la douleur que ce soit pour l’accepter, la comprendre et pouvoir agir dessus (méthode de relaxation, mindfullness, cohérence cardiaque, sophrologie, acupuncture, psychologue, thérapies cognitivo-comportementales …). La gestion du stress et des émotions permet de relâcher psychiquement et aussi physiquement les tensions sur votre corps, notamment sur le sacrum.

La pratique sportive :

  • Quotidiennement : 30 minutes de marche par jour (fractionnez la marche si besoin) pour permettre la décompression nerveuse, développer votre endurance et permettre la fabrication de morphine naturelle;
  • Exclure la pratique de sports traumatisant la zone pelvienne (cyclisme, équitation, sports de combat);
  • Limiter les sports avec des chocs ou des vibrations (course à pied, boxe, tennis, football…);
  • Limiter les sports sollicitant les muscles du bassin de manière « intensive» (vélo elliptique, zumba…) ;
  • Privilégier les activités d’endurance comme la marche, la natation (attention pas de brasse) et l’aquagym (avec une frite entre les jambes si besoin), la gymnastique douce, et toute activité renforçant la posture et permettant de vous mouvoir et vous relaxer.

Ne pas faire du sport rendrait votre corps « rouillé », vos tissus moins toniques et moins souples, et entretiendrait la douleur.

Attention : un exercice même fait doucement peut réveiller la douleur chez certains de mes patients. Il faut être vigilant sans être angoissé par les activités physiques. Il faut adapter le sport à vous et à vos conditions physiques.

Pour reprendre une activité physique, attendez d’être dans une période d’accalmie et commencez doucement et progressivement.

Étirements et mobilité :

  • Il est important de garder un bassin mobile pour qu’il ne soit pas figer notamment en pratiquant de la marche et des sports doux (si faisables).
  • Le stretching doux est à privilégier par rapport aux étirements forts : en effet, parfois en voulant étirer au maximum les structures, vous risquez de créer un reflex opposé qui activera l’inflammation et donc la douleur.
  • C’est en rendant votre bassin mobile et souple que vous favoriserez une détente loco-régionale, une baisse des tensions musculaires et une meilleure vascularisation de la zone.
  • Privilégiez des mouvements relâchant les ischio-jambiers (arrière de la cuisse), des psoas (avant de la colonne vertébrale), des adducteurs (face interne de la cuisse) et du quadriceps (face avant de la cuisse) et les fessiers. Par ailleurs, le renforcement du muscle grand dorsal, inséré sur le sacrum, le coccyx et les vertèbres dorso-lombaires, via des tractions, ou l’escalade, permet de stabiliser également la colonne vertébrale et le bassin.

Savoir faire des pauses pour relâcher :

  • Faites des pauses plusieurs fois dans la journée pour relâcher votre corps
    • Position 1 : allongé sur le sol, les jambes écartées avec les pieds joints (« position de la grenouille »)
    • Position 2 : allongé sur le dos, jambes tendues.
  • 2 à 3 fois par jour, pendant 15 minutes, faites des respirations profondes à ce moment-là (lors de l’expiration penser à utiliser vos abdominaux et périnée, lors de l’inspiration pensez à relâcher).

Modifier vos habitudes :

  • Ne pas faire de ports de charge trop lourds ou répétés ;
  • Pour se pencher, pensez à votre posture (mettre le genou du côté de la douleur au sol et se relever avec l’autre), pensez à travailler à genoux (exemple : jardinage);
  • Changez régulièrement vos positions au cours de la journée et limitez au maximum la position assise;
  • Une mauvaise position assise risque d’augmenter les contraintes sur le bassin. Ainsi, on évite les croisements de jambes, un bureau non ergonomique et les chaises trop basses. En position assise, vous devez être sur vos ischions et non pas sur le sacrum ou coccyx. N’hésitez pas à me demander des conseils pour revoir ce point ensemble en fin de séance.
  • Pour dormir ou regarder la télévision: vous pouvez être sur le dos (si la douleur le permet) et/ou sur le côté avec un coussin entre les genoux (pour éviter un corps vrillé).
  • Préférez les caleçons et culottes aux slips et strings afin de ne pas contraindre et irriter la zone douloureuse. De même, éviter les pantalons serrés ou les collants.

Ergonomie via du matériel :

  • Ergonomie de travail : privilégier une assise haute (un peu type mange-debout mais avec un dossier), hanches peu fléchies, dos bien redressée (pour diminuer l’effet d’étirement des nerfs).
  • Si possible votre assise peut être évidée en son milieu pour limiter la compression des nerfs. Des sièges, des bouées ou des coussins ergonomiques, coussin d’assise à mémoire de forme (type oreiller d’avion) peuvent vous aider. Certains modèles nous sont conseillés par nos patients : Biomédical, Coussin repositionnable du Dr Beco, Coussin d’assise à pads repositionnables Type Pasolo, Ergotech,
  • Je conseille à mes patients de tester déjà les coussins en forme de U comme ceux pris dans les vols d’avion pour le cou. Pourquoi ? ils ont une forme en U évitant une compression sur la zone sacro-coccygienne, leurs textures peuvent améliorer votre assise, et le prix vous évite de tout de suite vous diriger vers des coussins très souvent onéreux.
  • Attention, il ne faudra pas pour autant gonfler les bouées au maximum car ceci risque d’augmenter les compressions sur la zone.

Mon alimentation : quelques solutions naturelles...

  • Choisissez une alimentation alcalisante (pour « lutter » contre l’acidité de votre corps), augmentez les fibres (céréales, légumes et fruits) et votre consommation d’eau dans votre quotidien afin d’avoir des selles plus molles pour éviter que le passage aux toilettes soit douloureux.
  • Antidouleur naturel : Framboisier, Mélisse, Camomille (en tisane ou en complément alimentaire)
  • Bourgeon de Figuier : soulage les douleurs névralgiques par son effet anxiolytique et permet un meilleur transit intestinal

Application : chaud ou froid ?

  • Une bouillotte permet un effet myorelaxant de la zone par sa chaleur.
  • Mes patients préfèrent surtout appliquer du froid sur leurs zones douloureuses pour réduire l’inflammation locale et diminue la douleur par l’effet « anesthésiant ». Il existe des poches de froid de la marque Yokool.
  • Les massages locaux sur les muscles fessiers par exemple permettront de baisser l’hypertonicité musculaire régnante et vous soulager. Vous pouvez essayer avec une balle de tennis ou un foam roller doucement (si trop de douleur arrêtez).
  • Autres : l’hydrotomie ou certains thermes proposent une prise en charge spécifique à cette pathologie mais les retours sont trop nuancés pour savoir s’il existe de réels bénéfices sur ces douleurs.

Rapports sexuels :

  • Pensez à la lubrification, soyez doux avec votre partenaire et inversement ;
  • Allez progressivement : au départ, limiter la fréquence et la durée des rapports (surtout après une séance ostéopathique pour que votre corps puisse bien récupérer). Si vos douleurs s’améliorent, vous pouvez les augmenter. Plusieurs de mes patients, à la suite du suivi ostéopathique, ont repris une activité sexuelle « comme avant les douleurs »;
  • Conseils pour les hommes : si possible positionnez-vous en dessous de votre partenaire;
  • Conseils pour les femmes : privilégiez la pénétration vaginale peu profonde d’arrière vers l’avant (position de la cuillère par exemple);
  • Attention, la position comme la levrette par exemple peut être très traumatisante sur le sacrum et le coccyx (qui sont alors plus exposés) et recréer des douleurs.

Vos pieds peuvent faire la différence dans ces douleurs :

  • Si besoin, je vous invite à consulter un podologue pour faire un bilan de vos appuis posturaux.
  • Dans les douleurs pelvi-périnéales, il a une hypertonicité des chaines musculaires postérieures (fessiers, ischio-jambiers, mollets…) ce qui augmente les douleurs. NB : faites une séance ostéopathique avant ce bilan, sinon vous risquez d’avoir des semelles faites sur un schéma postural incorrect et des blocages encore présents sur votre corps.
  • Attention : tous mes patients atteints de cette pathologie ne vont pas tous chez un podologue ! Bien au contraire, il faut éviter toute surcorrection inutile, ce qui pourrait engendrer une instabilité locale mais aussi une posture non adéquate à vos maux.
  • Dans le même esprit, il faut éviter les mauvaises postures du pied maintenues longtemps  comme les jambes croisées, ou les pieds trop surélevés ou le port de chaussures sans amortis ou de talons.

La naturopathie : une aide complémentaire

Le travail du naturopathe sur les douleurs pelviennes consiste à :

  • faire un rééquilibrage alimentaire spécialisé sur les conséquences des douleurs chroniques;
  • utiliser les bienfaits de la phytothérapie pour soulager vos maux;
  • faciliter la gestion des émotions pour accepter ces douleurs.
  • Je travaille d’ailleurs au cabinet avec Christine Hustache, naturopathe.

La Prise en charge Pluridisciplinaire de vos douleurs pelvi-périnéales :

Je travaille activement main dans la main avec d’autres professionnels spécialisés dans ces douleurs afin de vous garantir la meilleure prise en charge possible :

  • Christine HUSTACHE, naturopathe : la naturopathie pourrait baisser vos douleurs via un rééquilibrage alimentaire adapté aux douleurs neuropathiques chroniques et douleurs inflammatoires, via la phytothérapie, via la gestion des émotions et l’acceptation de la douleur.
  • Dr Géraldine DANTIN-GAIRARD, acupunctrice : l’acupuncture permet de relâcher les zones en lien avec le neurologique, les fasciae, les tissus, le digestif, la zone pelvienne.
  • Marion SAUNIER, psychologue : pour gérer les douleurs chroniques, pelviennes, en lien avec des émotions ou événements marquants ou pour appréhender la gestion de la douleur.
  • Christelle ALLOUARD, sage-femme : spécialisée dans les douleurs pelviennes, elle utilise notamment la machine INDIBA pour soulager les douleurs.
  • Juliette CACERES, kinésithérapeute : spécialisée en douleur de type pollakiurie, syndrome de vessie douloureuse, troubles ano-rectaux…
  • Cécile LECLERCQ, kinésithérapeute : via des techniques internes ou externes adaptées aux douleurs pelviennes, l’approche de la kinésithérapie consiste à relâcher les zones de tensions en utilisant des thérapies manuelles et des appareils adaptés. C’est un complément à l’ostéopathie !
  • Claire CANIVENQ, sophrologue : pour vous permettre de mieux appréhender votre corps (souvent ressenti comme « ennemi »), travailler la respiration et gérer la douleur.

D’autres aides ou liens utiles :

Les conseils seront à suivre dans le temps : fournir des efforts quotidiennement permet des résultats dans le temps. Consultez un Ostéopathe périnée à Lyon

Il ne faut pas vivre ces conseils comme des interdits mais plutôt comme des indications judicieuses lors de douleurs pelvi-périnéales.
Pour certains de mes patients, grâce à leurs investissements et les suivis ostéopathiques menés ensemble, ont pu reprendre leurs sports favoris (Crossfit, arts martiaux…) et une meilleure qualité de vie.