SYNDROME DE LA VESSIE DOULOUREUSE ET TROUBLES URINAIRES
novembre 7, 2020
OSTÉOPATHIE ET RUNNING : UN DUO DE CHOC !
décembre 5, 2020
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Retrouvez ci-dessous mes conseils pour vous aider à soulager vos douleurs ou troubles de vessie !

Le Suivi Médical

Si vous avez des problèmes/douleurs de vessie, il est essentiel de consulter des médecins spécialisés (urologue, médecin…) qui pourront établir un diagnostic médical, éliminer de nombreuses pistes médicales et vous accompagner dans la prise en charge de ces douleurs.

NB : Certains médicaments (antibiotiques, pilules…) pris à long terme peuvent également créer des infections chroniques, parlez-en à votre médecin.

L'ostéopathie

Le suivi ostéopathique de ces douleurs implique de redonner une mobilité articulaire, une motilité organique, une détente des tissus et un équilibre à l’ensemble de votre corps afin de diminuer voire faire disparaitre vos douleurs.

Attention, tous les ostéopathes ne sont pas « à l’aise » à travailler les douleurs de ce type.

Retrouvez mon article sur le syndrome douloureux de la vessie ! 

En parler

Ne restez pas isolé(e) et parlez-en que ce soit à des médecins, d’autres thérapeutes. Des associations existent aussi comme UroFrance.

Chaud ou Froid ?

  • Une bouillotte permet un effet myorelaxant de la zone par sa chaleur. Attention ne mettez pas une bouillotte trop lourde sur votre vessie.
  • Mes patients préfèrent surtout appliquer du froid sur leurs zones douloureuses (vessie, urètre) pour réduire l’inflammation locale et diminue la douleur par l’effet « anesthésiant ». Il existe des poches de froid de la marque Yokool.

Je m’hydrate :

Buvez régulièrement en journée, en petite quantité, et surtout en dehors des repas. Les jus de cranberrys sont vos amis. Limiter l’hydratation avant le coucher pour éviter/diminuer les visites aux toilettes la nuit. Urinez systématiquement avant de dormir.

Alimentation, je privilégie :

Choisissez des aliments alcalinisants : fruits et légumes colorés, poissons, céréales semi-complètes bio …Fausse idée reçue : l’orange a un goût acide mais est un aliment alcalinisant dans l’estomac comme les citrons, donc vous pouvez en consommer.

Alimentation, j’évite :

Les aliments vecteurs d’inflammation comme : aliments acides, café, thé, alcool, sulfites, épices forts, vinaigre, charcuterie, viandes rouges… Les patients tendent également à mieux répondre au traitement s’ils peuvent arrêter de fumer.

Hygiène intime :

  • Ne portez pas des vêtements trop serrés et en matière synthétique ;
  • N’utilisez pas de produits d’hygiène parfumés mais seulement des produits au pH neutre pour ne pas déséquilibrer la flore urinaire et/ou vaginale.
  • Ne cherchez pas à être trop propre : les douches vaginales et/ou la surutilisation de gel douche intime assèche aussi énormément les muqueuses.
  • Si vous avez des pertes fréquentes associées à vos douleurs de vessie : portez des protections.

Rapports sexuels :

  • Urinez après chaque rapport sexuel.
  • S’il y a utilisation de préservatif, veillez à ce qu’il soit suffisamment lubrifié. Rajoutez un gel lubrifiant si nécessaire.
  • Privilégiez des positions sans trop de pression sur votre vessie.

Aux toilettes :

  • La rétention urinaire est le résultat de l’équilibre entre la capacité à retenir les urines et celle de la vider (il faut donc un bon équilibre). Soit en le faisant à horaires fixes ; soit, de façon plus personnalisée, en augmentant progressivement l’intervalle entre deux mictions, mais aussi le délai entre la perception d’un besoin urgent et son assouvissement.
  • La bonne position pour uriner : assis(e) sur la lunette des WC (prévoir des lingettes si vous doutez de la propreté), les genoux écartés, les pieds à plat et NE PAS FORCER. La vessie est un organe « neuro-électrique » qui fonctionne très bien sans vous. Uriner est un relâchement, pas une course contre les secondes !
  • Vous pouvez utilisez un squatty potty ou marche pieds : il permet de diminuer les tensions sur votre périnée et donc sur votre vessie notamment lors des selles et des mictions !
  • LE STOP PIPI EST VOTRE PIRE ENNEMI
  • Reconnaitre le bon moment pour vidanger sa vessie : 4 alertes croissantes dans votre vessie à maîtriser

Niveau 1    acquis lors de l’apprentissage de la propreté étant enfant

Niveau 2     envie présente, mais le temps de finir ce que l’on est en train de faire

Niveau 3     envie pressante, on laisse l’activité en cours

Niveau 4     envie très pressante, vessie surchargée (distendue), difficile de se retenir en marchant vite et douleur qui perdure après la miction.

LE BON MOMENT = niveau 2                CANDIDAT POTENTIEL A L’INCONTINENCE OU TROUBLES URINAIRES = niveaux 3 et 4

  • Quand vous allez à la selle, toujours s’essuyer d’avant en arrière pour ne pas ramener de bactéries près du méat urinaire.
  • Changer régulièrement vos protections périodiques (tampons et serviettes hygiéniques).

Prise en charge pluridisciplinaire

La prise en charge pluridisciplinaire est un bon moyen d’optimiser vos chances de guérison. Je travaille actuellement avec :

  • Christine HUSTACHE, naturopathe (rééquilibrage alimentaire, phytothérapie, hydrologie, réflexologie plantaire, respiration volontaire…).
  • Géraldine DANTIN-GAIRARD, acupunctrice.
  • Juliette CACERES, kinésithérapeute spécialisée dans les troubles gynéco-urinaires. NB : Les exercices de Kegel pour renforcer les muscles de votre plancher pelvien.
  • Claire CANIVENQ, sophrologue (agir sur les stress et les émotions néfastes, apprendre à se connecter à nouveau à son corps et ne pas rejeter votre vessie, tendre vers la relaxation et la méditation).
  • Marion SAUNIER, psychologue : pour travailler le lien vessie et émotions et vous aider dans ces douleurs chroniques.

Information :

Les conseils seront à suivre dans le temps : fournir des efforts quotidiennement permet des résultats dans le temps, une réelle « reprogrammation de la vessie ».

Il ne faut pas vivre ces conseils comme des interdits mais plutôt comme des indications judicieuses lors de douleurs ou troubles de la vessie.
Pour certains de mes patients, grâce à leurs investissements et les suivis ostéopathiques menés ensemble, ils ont pu voir ces douleurs disparaître en partie voire totalement.